L’Anatomie Pathologique numérique : numérisation et intelligence artificielle au service d’un diagnostic plus précis et rapide

Avec plus de 1 000 lames traitées par jour représentant 49 000 prélèvements par an, les pathologistes du CHU de Lille permettent l’établissement d’un diagnostic de nombreuses maladies, dont le cancer, pour 40 000 patients en moyenne chaque année. Avec la prévalence des cancers et une prévision à la hausse, le CHU de Lille se doit de s’engager dans la numérisation des échantillons tissulaires ou cellulaires
pour accélérer l’accès à la meilleure des prises en charge pour le plus grand nombre. Avec l’arrivée d’un équipement d’Anatomie Pathologique numérique au CHU de Lille, le diagnostic pourra être posé plus vite,
l’accès aux avis d’experts, l’évaluation de la gravité ainsi que la prédiction de l’efficacité des traitements seront améliorées.
Un projet d’innovation révolutionnaire qui bénéficiera à tous les patients du territoire.

L’Anatomie Pathologique, c’est quoi ?
C’est la discipline indispensable pour faire le diagnostic des maladies dans les tissus et choisir le meilleur traitement pour les soigner. Cet examen va déterminer le nom de la maladie, sa gravité, son extension et la prédiction d’efficacité des traitements proposés. Ainsi et par exemple, sans Anatomie Pathologique, pas de diagnostic du cancer.

Comment ça marche ?
Aujourd’hui, le pathologiste évolue entre son microscope et son ordinateur, afin de faire l’étude des échantillons tissulaires ou cellulaires sous forme de lames. Il effectue donc de nombreuses manipulations
au gré des lames qu’il a à traiter.

Et demain ?
La pathologie numérique remplace la lecture au microscope d’une lame de verre par l’examen de la même image numérisée. Cela ne modifie pas la démarche diagnostique mais révolutionne les organisations et les modes d’exercice. Parallèlement, l’Intelligence Artificielle a un impact majeur sur la qualité et les délais de rendu d’analyse, en pré étudiant par des algorithmes les images avant l’intervention humaine et proposant ainsi des outils d’aide au diagnostic. Ce gain qualitatif, doublé de l’optimisation des délais de communication des comptes rendus améliorent grandement le parcours de soin et la prise en charge des patients. Le diagnostic est posé plus vite, l’accès aux avis d’experts, l’évaluation de la gravité, la prédiction de l’efficacité des traitements sont améliorés.
>> le parcours de soin et la prise en charge des patients sont meilleurs.

Projet porté par le Pôle de Biologie Pathologie Génétique

Financement recherché : 300 000 €