En France, chaque année on compte 46 000 personnes victimes d’un arrêt cardiaque. Dans le département du Nord : 1 400 et rien que sur la métropole lilloise : 800. L’arrêt cardiaque est une des principales causes de mortalité en France, et malgré une prise en charge rapide le taux de survie n’est que de 4,5 à 7 %. Depuis 2015, le Comité Européen de Réanimation (ECR) recommande une nouvelle technique, encore très peu développée, pour augmenter les chances de survie : l’ECPR, extracorporeal cardio-pulmonary resuscitation.
Appelée aussi assistance circulatoire, l’ECPR est un dispositif habituellement utilisé en bloc opératoire permettant de se substituer à la mécanique du cœur, directement utilisé sur les lieux de prise en charge de l’arrêt cardiaque. L’assistance circulatoire va « aspirer le sang dans une machine qui effectue les échanges gazeux habituellement réalisés par le cœur et les poumons, puis à réinjecter le sang dans l’organisme via l’artère fémorale » (source : AP-HP).
Ce dispositif a pour objectif d’améliorer jusqu’à 30% le taux de survie d’un patient pris en charge et d’éviter les séquelles cérébrales. Après Paris et Lyon, le SAMU du Nord basé au CHU de Lille et dirigé dans ce projet par le docteur Jérôme Cuny est le troisième à le tester en France.
Projet porté par: Dr Jérôme Cuny, médecin au SAMU
Financement recherché : €